FASHION REVOLUTION à TOMBLAINE dimanche 24 AVRIL 2016 de 10 à 20 heures
Défilé éthique, commerce équitable, zone d'échanges de vêtements, stand informatif, ateliers, couturières, créateurs de mode, film, "espace selfies", concerts ...
Venez
#recycler #acheter #troquer #donner #changerlamode
FAISONS VIVRE LE TEXTILE AUTREMENT …
Dimanche 24 avril 2016 à Tomblaine (54)
Le Fashion Revolution Day se décline ce jour-là dans plus de 70 pays et prendra une dimension particulière dans notre région.
L’événement aura lieu le 24 avril 2016 (jour anniversaire de la catastrophe)de 10h à 20hà l’Espace Jean Jaurès de Tomblaine. Ce rassemblement est organisé par un collectif d’associations étudiantes d’ICN Business School dont Green’Touch et Vertiges Mode ainsi que par Vethetic et les associations M’la et Rock Around Tomblaine.
Cette journée festive, unique en France par son concept, rassemblera petits et grands autour de nombreuses activités : défilés éthiques, vente de vêtements neufs, issus de la récup’ ou de créateurs lorrains, projection d’un film. Il y aura également un espace où les visiteurs pourront échanger/donner leurs vieux vêtements et la possibilité de se déguiser et se laisser prendre en photo grâce au concours de l’association étudiante Artemis. La journée sera clôturée par des concerts avec la participation exceptionnelle du groupe de rock Bijou.
De nombreux acteurs du monde du textile qui présentent des alternatives locales aux multinationales ont été invités : des organismes de recyclage, aux associations de réinsertion, en passant par des entreprises privées engagées dans la cause. Ainsi, le public pourra circuler parmi des stands tenus par Emmaüs, les Tatas Fringueuses (créatrices lorraines), le Relais, Cultures et Partages, VetEthic, Artisans du Monde, le CLCE ( Collectif lorrain du commerce équitable)… afin d’échanger et partager leur vision du textile éthique.
Programme :
Permanent tout au long de la journée :
Corner photos sur le thème #whomademyclothes et interaction avec les réseaux sociaux
Diffusion en boucle de photos sur grand écran.
Animations ludiques.
Stands de démonstration, informatifs ou/et ventes
Bourse d’échanges de vêtements / Zone de gratuité / Inciter les visiteurs à venir avec des vêtements qu’ils ne portent plus.
Bar et restauration sur place par Se l’Amour en Cocotte et l’association étudiante Les P’tits Gourmets
Ponctuels :
11h30 : Projection du film « Les damnés du low cost » d’Anne Gintzburger
15 h et 17 h: Défilés éthiques
16 h à 20 h : Animations musicales (voir détails ci-dessous).
Avec la participation exceptionnelle du groupe : BIJOU
Denis Attenot, coordinateur de l’événement, nous explique son engagement : « Dans le métier du textile depuis plus de 20 ans, j’avais une entreprise qui vendait des tee-shirts au plus bas prix parce que on me le demandait. J’ai pris conscience il y a quelques années que je faisais fausse route, que le commerce pouvait se concevoir autrement. J’ai développé un concept de vente basé sur des articles en coton biologique et issu du commerce équitable et j’ai redécouvert du plaisir à vendre en m’assurant que tous les intervenants de la filière de production travaillaient dans des conditions dignes. Choqué par les multiples catastrophes récentes dans les usines de textile notamment au Bangladesh et ayant découvert ce mouvement international qui se mettait en branle tous les 24 avril, je me suis dit qu’il fallait lui donner une envergure particulière dans notre région ».
Contexte :
Le 24 Avril 2013 à Dhaka au Bangladesh, le nom du Rana Plaza est devenu tristement célèbre dans le monde entier pour l’effondrement des ateliers de confection qui a causé la mort de 1 133 personnes. Plus de 2 500 ont été blessées. Aujourd’hui, le monde souffre encore des suites du résultat de notre chaîne de production de la mode.
Chaque année, à la date commémorative de cette tragédie, le FASHION REVOLUTION DAY, un collectif créé en Angleterre à l’initiative de la créatrice de mode engagée Carry Somers, et actif dans plus de 70 pays, commémore cet événement pour nous inciter à consommer la mode autrement, à nous interroger sur ceux qui la fabriquent et à réfléchir aux atteintes portées à l’homme et à l’environnement tout au long de ce processus complexe, impliquant de nombreuses opérations de par le monde.
En 2014, l’idée était de retourner ses vêtements et montrer les étiquettes pour provoquer une réflexion sur l’envers pas toujours très glamour de la mode. Plusieurs dizaines de milliers de selfies ont été partagés sur les réseaux sociaux et le hashtag # fashionrevolution a été classé premier dans le monde en 2014 par Twitter.
UNE CAMPAGNE FASHION REVOLUTION DAY FRANCE 2015 : #JE VEUX SAVOIR
En 2015, le FASHION REVOLUTION DAY FRANCE s’est mobilisé pour savoir ce qui se cache derrière la mode et a proposé d’interroger les marques sur l’histoire des vêtements que chacun porte. L’objectif de cette campagne mondiale était d’exiger la transparence. FASHION REVOLUTION DAY a invité le consommateur à se demander qui a fait les vêtements qu’il porte, d’imaginer le chemin qu’ils ont suivi du cultivateur de la matière première, du filateur, du teinturier, jusqu’au confectionneur et au distributeur.
La participation à la campagne s’était faite sur l’idée suivante :
Prenez-vous en photo portant une pancarte mentionnant et diffusez sur les réseaux sociaux:
#JEVEUXSAVOIR #WHOMADEMYCLOTHES
En 2016, le mouvement va prendre de l’ampleur. L’exemple de ce collectif local montre que la révolution ne se fera pas seulement par Facebook ou Twitter. Il s’agit de sensibiliser le consommateur le plus jeune, prescripteur auprès de ses parents jusqu’au plus âgé ; Nous sommes tous concernés.
Des actions citoyennes se préparent dans d’autres grandes villes.
A Tomblaine, ce sera une vitrine d’une autre mode qui se met en route.
Espace Jean Jaurès et Salle Léo Ferré
13, rue de la Paix
54510 TOMBLAINE
ENTREE ET ACTIVITES LIBRES
Mots-clés :
BANGLADESH
CONDITIONS DE TRAVAIL
COMMERCE EQUITABLE
ETHIQUE
ETIQUETTE
FASHION REVOLUTION
OUVRIERS DU TEXTILE
RANA PLAZA
SWEATSHOP
Dossier réalisé en collaboration avec les étudiants d’ICN Business School dans le cadre de leur cursus